- Cette étude traite d’un sujet jusqu’alors ignoré : la santé mentale des maires français.
- 300 600 données collectées.
- 1120 maires participants lors de la première collecte du 22 février 2024 jusqu’au 13 mars 2024, puis de 900 maires lors de la seconde collecte du 7 juin au 11 juillet 2024.
- 69,3% des maires affichent une satisfaction en tant qu’élu, ce qui contraste avec la perception générale : 31,40% des maires font face à un début d’épuisement.
- 3,5 % sont en risque sévère d’épuisement, soit environ 1200 maires, sur la base d’un échantillon représentatif, redressé en fonction de l’âge, du sexe, du cumul avec un emploi et de la répartition régionale.
- Les femmes maires présentent un risqué de burnout significativement plus élevé. De même, l’isolement du maire est un facteur aggravant.
- 34 évènements positifs, les “satisfacteurs”, ont été catégorisés et hiérarchisés pour construire un “satisfactomètre” des maires. Outre les aspects familiaux, les satisfacteurs les plus intenses sont la “fin/réussite d’un projet/dossier”, les “cérémonies/célébrations” et la “bonne entente avec le conseil municipal”.
- 34 évènements négatifs, les ‘stresseurs’, ont été catégorisés puis hiérarchisés pour construire un “stressomètre” des maires. Les stresseurs les plus intenses sont la “complexité/lourdeur administratives”, la “charge de travail de la fonction/manque de temps” et les “difficultés liées aux subventions”.
Les Rencontres Nationales des SCoT – qui démarrent ce jeudi – vous propose cette année de vous pencher concrètement sur les solutions liées à la préservation de la biodiversité et à la renaturation de nos territoires. Elle seront introduites par Frédéric Leturque Maire d'Arras, Président de la Communauté Urbaine d'Arras, Françoise Rossignol Présidente du SCOTA, 1ère Vice-Présidente de la Fédération Nationale des SCOT et Michel Heinrich Président de la Fédération Nationale des SCOT.
État des lieux et solutions concrètes pour la
biodiversité
La première journée s'ouvrira sur une note d'urgence avec
Brian Padilla, écologue au Muséum National d'Histoire Naturelle, qui
présentera un état des lieux de la biodiversité après 40 ans d'érosion. La
question est simple mais puissante : "Et maintenant ?" Il explorera
les impacts de l'artificialisation et posera les questions cruciales sur les
stratégies à adopter pour atteindre nos objectifs de conservation et inverser
la tendance.
Des interventions de François Benech (avocat), Pascal
Berteaud (Cerema), Kathleen Monod (OFB) et Aline Hébert (Maire de
Saint-Martin-d'Août, SCOT Rives du Rhône) permettront d'éclairer comment
intégrer ces stratégies dans nos territoires et de comprendre leur impact sur
le cadre de vie, la santé publique, et la gestion des ressources naturelles. Des
retours d'expérience concrets montreront que des changements significatifs sont
possibles, à condition de revoir nos modèles politiques en profondeur.
En seconde partie de matinée, nous aborderons la
renaturation, un concept clé dans la restauration des espaces naturels.
Sébastien Dellinger (Bureau d'études Reihzan), Stéphane Raffalli (Maire de
Ris-Orangis, Vice-Président de Grand Paris Sud) et Philippe Carton (Maire de
Frévin Capelle, SCoT de l'Arrageois) partageront leurs expériences sur les
initiatives locales, la gestion durable des sols, et la manière dont ces
efforts contribuent à la lutte contre le changement climatique. Ils discuteront
également des défis de concilier les besoins de l'agriculture, de l'urbanisme,
et de la gestion de l'eau avec les objectifs de renaturation.
L'après-midi sera consacrée aux ateliers pratiques. Avec des
quizz interactifs, les participants seront invités à réfléchir sur la mise en
œuvre concrète de la renaturation et à partager leurs visions pour une
gouvernance efficace de ces projets.
Vers une vision prospective et des récits renouvelés
La deuxième journée démarrera avec une table ronde centrée une vision prospective pour l'aménagement du territoire. Marc Kaszynski (Lifti) et Bruno Caleiro (EPFL) ouvriront le débat en soulignant l’évolution du travail des maires pour repenser la gestion du foncier. Nicolas Boulbes (Lidl) démontrera comment les acteurs jouent un rôle clé dans la préservation de la biodiversité et peuvent apporter des réponses pragmatiques. Cécile Grand (Ademe) Franck Breteau (Maire de Saint-Georges-du-Bois, SCoT du Pays du Mans) complèteront le tableau en partageant les enseignements des initiatives ZAN et en insistant sur l'importance d'une approche transversale et équilibrée pour le développement territorial.
La journée se terminea par une table ronde sur
"L'importance des nouveaux récits territoriaux et de la gouvernance",
où David-Marie Vailhe (Cerema), Jean-François Dauvergne( Maire de Régny, SCoT
du Roannais), et Francis Vercamer (Maire de Hem, SCOT de Lille Métropole)
discuteront des nouveaux modèles d'aménagement des territoires et verront comment construire et partager des récits qui captent l'imaginaire
collectif et soutiennent les transitions vers des territoires plus durables et
résilients.
Hâte de vous retrouver prendre part à la réflexion, au débat
et à l'action !
L’Institut Terram, en collaboration avec Chemins d’avenirs et l’Ifop, a mené une étude approfondie sur la mobilité sociale et géographique des jeunes ruraux qui vivent dans des communes « peu denses » et « très peu denses », soit 88 % des communes en France. Cette enquête, menée par Félix Assouly, Salomé Berlioux et Victor Delage et réalisée auprès de plus de 4 000 jeunes de 15 à 29 ans, tant en milieu rural qu’urbain, révèle des disparités frappantes dans les opportunités et les contraintes vécues par ces deux groupes. Explications. Dans cette étude, les auteurs ont sondé les jeunes ruraux, « les oubliés de la vie politique et médiatique, des secteurs privés comme publics », même si « depuis quelques années, ils sortent peu à peu de cet angle mort » ne serait-ce que parce qu’ils représentent un quart des jeunes de 15 à 29 ans. Principal enseignement : la vie des jeunes ruraux en France est marquée par un défi constant : la distance. Plus en détails.
L’exposition universelle d'Osaka 2025, qui se déroulera du 13 avril au 13 octobre 2025 sur l'île de Yumeshima, s'annonce comme un événement majeur sur la scène internationale. Sur le thème "Concevoir la société du futur, imaginer notre vie de demain", cette exposition universelle invite les nations du monde entier à collaborer pour concevoir des solutions innovantes aux défis globaux.
- de montrer le dynamisme et l'ingéniosité de la France sur la scène internationale,
- de découvrir les dernières tendances, d’anticiper les évolutions futures et d’adapter les stratégies de développement économique et technologique en conséquence,
- de s’inspirer de retours d’expérience d’autres pays,
- d’engager des discussions bilatérales et multilatérales pour nouer des partenariats stratégiques.
- d’organiser la présence française à l'exposition pour assurer une représentation cohérente et efficace et cohérente dans les secteurs clés,
- de coordonner les efforts entre acteurs locaux et nationaux pour maximiser les impacts et les bénéfices de la participation française,
- d'identifier les opportunités de partenariats et d’investissements avec des entreprises étrangères présentes à l'exposition,
- d’analyser les innovations présentées à l'exposition pour en tirer des enseignements et des inspirations pour les politiques publiques et les stratégies d'entreprise.
Le Haut Conseil pour le Climat a publié son rapport annuel
2024 intitulé "Tenir le cap de la décarbonation". Ce rapport offre
une évaluation indépendante de la politique climatique du Gouvernement. Il met
l’accent sur la compatibilité des différentes politiques publiques avec les
objectifs de l'accord de Paris sur le Climat et aborde plusieurs secteurs clés : transport, énergie,
forêt/agriculture, bâtiment et industrie.
En ce qui concerne le secteur forêt/Agriculture, regroupé
sous l'acronyme UTCATF (Utilisation des Terres, Changement d’Affectation des
Terres et Foresterie), le rapport vient souligner plusieurs points importants :
- entre
2013 et 2017, le puits de carbone s'est considérablement réduit et reste
instable en raison du réchauffement climatique, malgré les efforts de la
Stratégie Nationale Bas Carbone (SNBC).
- les
objectifs de décarbonation ne sont pas encore atteints.
- l'utilisation du bois énergie au détriment du bois à
longue durée de vie, considérée comme une pratique de gestion forestière
durable.
En analysant l'évolution des émissions de gaz à effet de
serre, le rapport révèle que :
- les
forêts françaises restent le principal contributeur au puits de carbone,
représentant 95% des absorptions.
- les
terres cultivées et artificialisées demeurent les principales sources
d'émissions.
- le changement d'affectation des terres (déboisements et conversions de forêts vers d'autres utilisations) génère actuellement plus d'émissions que l'absorption annuelle de carbone par les forêts françaises.
Végétaliser sa ville … oui mais comment lorsque le foncier manque, que les moyens financiers et que la ressource en eau se raréfient ? Pourtant entre mesures incitatives, financements, accompagnements, ou toute autre forme de soutien proposées par les municipalités pour accélérer la transition verte des villes… les pistes sont nombreuses. Et pour dresser un tour d’horizon des différentes politiques et aides publiques mises en place pour favoriser la végétalisation de l’espace privé en ville, L'Observatoire des Villes Vertes a interrogé son panel de villes. Résultat.