Trouver des solutions par domaine d'action publique
Repenser l'aménagement et la gestion du foncier
Adapter l'offre immobilière (construction, rénovation)
Concevoir une offre de mobilité structurante
Produire une énergie locale et rentable
Préserver les ressources en eau
Recycler et valoriser les déchets
Protéger la nature et la biodiversité
Favoriser la santé-environnement
Renforcer la souveraineté alimentaire
Accélérer la rénovation énergétique
Stimuler le développement économique
Déployer une stratégie bas-carbone
Apporter de nouveaux services, renforcer la cohésion sociale
Accélérer la transformation numérique
En partenariat avec : 
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Association QualitelGéomètre Expert
Lisa SULLEROT,
Qualitel
12 mai 2025
#actualite
10 ans de NF Habitat – NF Habitat HQE : un repère pour construire mieux et vivre mieux

Une décennie à vos côtés pour construire mieux, rénover durablement et donner du sens à la qualité de l’habitat ! 
💬 En 10 ans, la certification NF Habitat – NF Habitat HQE est devenue la référence pour construire, rénover et gérer durablement logements collectifs, maisons individuelles, immeubles en pleine propriété ou copropriétés :
  • Des profils thématiques pour valoriser les engagements : Air intérieur, Santé & Bien-être, Bas Carbone, Biodiversité, Économie circulaire…
  • De nouveaux leviers pour intégrer biodiversité, bâtiment connecté, économie circulaire ou encore résilience climatique
  • Des référentiels adaptés aux Outre-mer (Guyane, Antilles, La Réunion)
  • Des outils concrets pour piloter la performance : plateformes collaboratives, modules e-learning, indicateurs, simulateurs (RE2020, QualiRésilience, etc.)
  • Une longueur d’avance sur les enjeux à venir comme la gestion intégrée des eaux pluviales
🎉 Envie de célébrer tout ça avec nous ?

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Laurent REY,
Afnor
8 mai 2025
#solution
#services
L’Afnor, un acteur clé pour la simplification des normes (réglementaires) au service des collectivités

La complexité croissante des normes applicables aux collectivités territoriales constitue un obstacle majeur au développement des projets locaux en France. Selon une récente consultation menée par la délégation aux collectivités du Sénat, plus de la moitié des élus locaux estiment que ces normes sont devenues plus difficiles à appréhender au cours des trois dernières années. De plus, deux tiers d’entre eux constatent des conséquences négatives sur leurs projets, notamment dans le domaine de l’urbanisme. Dans ce contexte, le dispositif France simplification, lancé par la direction interministérielle de la transformation publique (DITP), se présente comme un outil essentiel pour lever ces freins réglementaires. L’Afnor, en tant qu’organisme de normalisation de référence, peut jouer un rôle déterminant dans cette démarche.

1. Expertise en normalisation : un atout stratégique
L’Afnor bénéficie d’une expertise reconnue dans l’élaboration et la révision des normes (volontaires). Dans le cadre de France simplification, elle pourrait mettre à profit son approche proactive pour garantir que les normes soient en adéquation avec les réalités et les besoins des collectivités locales.

2. Facilitation de la concertation : un processus inclusif
Le succès du dispositif France simplification repose sur une concertation efficace entre les préfets, les élus locaux et les services ministériels. L’Afnor, grâce à son approche collaborative, peut jouer un rôle de facilitateur dans ce processus. En organisant des ateliers et des groupes de travail, l’Afnor aide à recueillir les retours d’expérience des acteurs locaux et à formuler des propositions concrètes pour simplifier les normes. Cette démarche participative est cruciale pour s’assurer que les solutions mises en place répondent véritablement aux besoins du terrain et favorisent le développement harmonieux des projets.

3. Promotion des bonnes pratiques : un levier pour l’innovation
L’Afnor est également un acteur clé dans la diffusion des bonnes pratiques en matière de normalisation. En intégrant les retours d’expérience issus de France simplification dans ses travaux, l’Afnor peut contribuer à l’élaboration de guides et de recommandations destinés aux administrations et aux collectivités territoriales. Ces documents servent de référence pour la mise en œuvre de solutions simplifiées et encouragent une culture de la simplification au sein des administrations, favorisant ainsi un environnement propice à l’innovation et à l’efficacité.

4. Suivi et évaluation des mesures de simplification : garantir l’impact
Pour assurer l’efficacité des mesures prises dans le cadre de France simplification, il est impératif de mettre en place un suivi et une évaluation rigoureux. L’Afnor, forte de son expertise en matière de normalisation et de certification, peut contribuer à définir des indicateurs de performance et à évaluer l’impact des simplifications sur le terrain. Ce retour d’expérience permettrait d’ajuster les mesures en fonction des résultats observés, garantissant ainsi une amélioration continue du dispositif et une meilleure adaptation aux réalités territoriales.

Un lien utile vers la FAQ de la normalisation

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Nicolas Haslé,
SCoT des Territoires du Grand Vendômois
3 mai 2025
#solution
#services
RURA, l'association boussole des jeunes ruraux

L'association RURA se place au service des jeunes vivant dans les territoires ruraux :

  • pour écouter leurs questions, leurs propositions, leurs difficultés
  • pour les accompagner dans leurs projets
  • pour les guider dans leurs orientations
  • pour mieux les connaître et les faire connaître
  • pour les connecter entre eux
Parmi les actions phares de Rura figure le mentorat, qui met un jeune rural en relation avec un homme ou une femme volontaire bénévole pour l'aider à avancer dans sa vie, à se repérer dans diverses démarches, à baliser son parcours d'études, à concrétiser ses ambitions, dans un cadre de confiance. Les mentors reçoivent eux-même une solide formation préalable et un accompagnement de l'association. Bien évidemment, ils ne se substituent ni aux parents de ces jeunes, ni à des professionnels (psy, enseignant, services sociaux, etc.) dont le recours peut être nécessaire.
La totalité de cette action se déploie en visioconférence. Un mentor n'accompagne qu'un jeune à la fois, pour s'y consacrer pleinement sans se disperser, selon un rythme adapté.
Tous les profils sont les bienvenus...
Je viens de m'y engager.
En savoir plus sur l'Association Rura et le mentorat : https://rura.fr/

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Aude VASPART,
Art Urbain dans les Territoires
29 avril 2025
#actualite
#amenagement
#eau
Prix National Art Urbain 2025 : appel à candidatures

L’eau, ressource essentielle à la vie, est aujourd’hui au cœur des défis climatiques. Crues dévastatrices, sécheresses persistantes, pollution, artificialisation des sols… longtemps perçue comme inépuisable, elle nous oblige désormais à repenser en profondeur la manière dont nous aménageons nos villes, bourgs et villages.
« L’eau façonne nos territoires autant qu’elle révèle leurs vulnérabilités. À l’heure du changement climatique et de l’effondrement de la biodiversité il est essentiel de transformer nos choix d’aménagement, notre façon de construire et de vivre avec elle. »
Face à ces enjeux, le Prix National Art Urbain 2025 appelle à une réflexion collective : comment planifier, concevoir et réaliser des espaces résilients, capables d’absorber les excès de l’eau tout en valorisant ses bienfaits, pour garantir un avenir durable à nos territoires ?

Habiter avec l’eau : recontextualiser l'aménagement des villes, bourgs et villages
Le Prix National Art Urbain 2025 récompensera des réalisations qui intègrent durablement l’eau dans l’aménagement urbain et paysager. Les solutions présentées pourront porter sur :
  • l’aménagement de sites conçus pour anticiper et atténuer les risques d’inondation ;
  • la reconquête de berges et l’adaptation des constructions en bord de cours d'eau ;
  • la réouverture de rivières enterrées ou de rus busés pour restaurer des continuités écologiques ;
  • la création d'espaces naturels d'infiltration, de rétention et de stockage de l'eau ;
  • la réhabilitation de zones humides permettant de réintroduire et de préserver le vivant ;
  • l’intégration d’outils d’aide à la décision basés sur la modélisation hydrologique et l'urbanisme résilient ;
  • la conception de quartiers ou le développement d’opérations immobilières avec une approche systémique de la gestion de l'eau ;
  • la valorisation des voies d’eau comme axes structurants pour la mobilité douce et les espaces de loisirs ;
  • l'expérimentation de formes d’agriculture urbaine et périurbaine contribuant à la sécurité des villes et villages.
Un comité de sélection pour viser l’excellence
Un jury d’exception, réunissant des figures de l’urbanisme et des spécialistes de l’eau, sélectionnera les projets les plus pertinents et novateurs selon plusieurs critères :
  • l’impact environnemental et la résilience des solutions proposées ;
  • l’intégration paysagère et urbaine ;
  • la pertinence des réponses apportées aux défis liés à l’eau ;
  • le caractère reproductible et exemplaire des réalisations.
  • Un prix participatif : élus, citoyens et internautes au cœur du vote !
  • Le Prix National Art Urbain associe les parties prenantes, le public et les internautes dans le choix des lauréats.
  • Un Prix National décerné parmi 6 lauréats sélectionnés par le comité d’experts.
  • Trois Mentions spéciales : qualité architecturale, qualité de la vie sociale, respect de l’environnement.
  • Le Prix du Public attribué à l’issue d’un vote à bulletin secret lors de la présentation des projets en salle.
  • Le Prix Internet récompense le projet préféré des citoyens et internautes via un vote en ligne.
Qui peut candidater ?
Le Prix est ouvert à un large panel d’acteurs :
  • Collectivités territoriales (communes, intercommunalités, métropoles) ;
  • Aménageurs publics ou privés, promoteurs et bureaux d’études ;
  • Architectes, urbanistes, géomètres-experts et paysagistes ;
  • Ingénieurs en hydrologie et infrastructures ;
  • Associations et porteurs de projets innovants.
Calendrier de l’édition 2025
  • Clôture des candidatures : 26 septembre 2025
  • Sélection des finalistes par le jury : octobre 2025
  • Vote en ligne : 5 au 20 novembre 2025
  • Annonce des lauréats et remise des prix : 27 novembre 2025 au ministère de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique
Une reconnaissance nationale pour les lauréats
Les lauréats du Prix National Art Urbain 2025 bénéficieront :
  • d’une mise en lumière de leurs projets à travers une publication et une exposition nationale ;
  • d’un accompagnement pour la valorisation et la diffusion de leurs réalisations ;
  • de la reconnaissance du Prix National Art Urbain comme gage d'excellence et d'innovation.
Candidatures et informations sur www.art-urbain.fr

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Nicolas Haslé,
SCoT des Territoires du Grand Vendômois
28 avril 2025
#solution
#amenagement
#services
À Vendôme, les cours d’école se réinventent avec les enfants

Dès l’automne prochain, Vendôme accueillera une nouvelle édition de ses résidences de paysagistes-concepteurs pour transformer les cours de ses écoles en véritables lieux de vie, de nature et de bien-être.

Fort du succès de la première édition — qui avait vu cinq équipes investir cinq écoles avec les enfants, les enseignants et les agents pour co-imaginer des cours plus vertes, plus fraîches et plus inclusives — la ville renouvelle l’expérience en partenariat avec le CAUE de Loir-et-Cher.

Objectif : associer les enfants dès le départ à la transformation de leur cadre quotidien, à travers des ateliers créatifs, pédagogiques et ludiques. Ombre, végétation, eau, biodiversité, jeux et calme sont autant de fils conducteurs pour penser autrement les espaces de récréation.

Dès l’été, deux premiers projets seront réalisés dans les écoles participantes de la première vague, et à l’automne, cinq nouvelles équipes viendront s’installer à Vendôme pour une semaine de résidence immersive.

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Danièle Licata,
ZePros Territorial
24 avril 2025
#actualite
#sante
#services
3 Minutes / 3 Questions dans les conditions du Direct avec Cédric Pemba-Marine, Maire du Port-Marly

Zepros Territorial vous emmène chaque semaine avec France Climat à la rencontre d’un élu de France. Un format direct, rapide et percutant pour découvrir les défis, réussites et visions de femmes et d’hommes engagés. Invité cette semaine, Cédric Pemba-Marine, maire du Port-Marly et Vice-Président de la communauté d'agglomération Saint Germain Boucles de Seine. En 3 minutes chrono, il partage ses projets marquants, ses petites frustrations et ses grandes ambitions pour sa commune. Un échange sans détour, à ne pas manquer ! 

Quel est le projet dont vous êtes le plus fier ?
Deux projets me tiennent particulièrement à cœur. Le premier projet est né de la volonté de repenser notre rapport à la Seine. Comme beaucoup de villes, la nôtre s’était construite en tournant le dos au fleuve. Aujourd’hui, nous avons décidé de renouer avec cette dimension portuaire qui fait partie de notre identité. Le port de Port-Marly a été réaménagé en profondeur. Les berges, autrefois peu accessibles, boueuses et délaissées, sont devenues un véritable lieu de promenade, de rencontres, de respiration. C’est un espace vivant, partagé, où la biodiversité retrouve aussi sa place. Nous avons pris soin d’intégrer des dispositifs de phytoépuration pour les bateaux-logements. Cette reconquête des berges s’inscrit aussi dans une dynamique plus large puisque je représente notre communauté d’agglomération dans l’entente Axe Seine, un travail commun mené avec d’autres villes, de Rouen à Paris, en lien avec des élus comme Édouard Philippe, Anne Hidalgo ou Patrick Ollier.
Le second projet est d’un tout autre ordre, mais tout aussi symbolique à mes yeux : la transformation d’un ancien foyer en un lieu intergénérationnel. Ce bâtiment accueille aujourd’hui des événements, des ateliers, des repas partagés entre habitants… C’est devenu un vrai lieu de lien social. Par exemple, nos "Bien à table", ces dîners organisés plusieurs fois par an avec les habitants, permettent à des personnes qui vivaient à deux rues l’une de l’autre sans se parler de se découvrir, d’échanger. C’est cette proximité recréée, cette chaleur humaine retrouvée, qui fait toute la force de ce lieu.

Un projet vous laisse-t-il un goût d’inachevé ?
Oui, clairement. Il s’agit de la relation que nous essayons de reconstruire avec les bailleurs sociaux. Cela fait cinq ans que nous travaillons à resserrer les liens pour améliorer la qualité de vie des habitants, mais nous n’avons pas réussi à aller au bout de cette ambition. Le lien humain, fondamental, s’est distendu. Il y a quelques jours encore, je recevais un message de la directrice d’un des bailleurs qui reconnaissait, avec honnêteté, les manquements. À l’origine, les gardiens jouaient un rôle clé : présence, écoute, médiation. Aujourd’hui, dans un contexte de rationalisation des coûts, ces fonctions se sont effacées. Or ce lien humain est essentiel, c’est lui qui donne toute sa valeur au service public. C’est ma plus grande frustration : ne pas être parvenu à restaurer pleinement cette confiance et cette proximité.

Quels projets marqueront votre mandat ?
Ce que je retiendrai de mon mandat avant tout, c’est la richesse des rencontres humaines. J’ai découvert des parcours de vie bouleversants. Souvent, ce que les gens attendent, ce n’est pas une solution immédiate, mais simplement qu’on les écoute. Et ça change tout. Une écoute sincère peut suffire à ouvrir un espace, une perspective, un apaisement. J’ai souvenir d’une femme hébergée dans un hôtel de la commune, arrivée de Côte d’Ivoire après un parcours d’exil extrêmement douloureux. Elle ne pouvait même plus formuler un rêve, tant elle vivait dans l’urgence du lendemain. Nous avons pu lui permettre de se projeter, un peu. Ces histoires-là vous marquent pour toujours.
Elles disent aussi beaucoup de ce que devrait être l’action publique : un engagement pour la dignité, pour la reconnaissance, pour le lien. Même dans les situations les plus tendues – je pense à l’accueil de personnes précaires dans notre commune, imposé sans concertation par l’État – nous avons tenté de faire au mieux, avec humanité. Mais il faut que cela se fasse dans le respect des territoires, et pas contre eux.
Je suis un privilégier, j’ai eu de la chance. J’en suis conscient. C’est aussi pour cela que je veux redonner, transmettre, et ne pas oublier ce que ces vies invisibles ont à nous apprendre. Si j’ai un jour à écrire une histoire, ce sont aussi ces voix-là que je voudrais faire entendre.

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Nicolas Haslé,
SCoT des Territoires du Grand Vendômois
17 avril 2025
#actualite
#services
Municipales 2026 : les difficultés des maires pointent là où il faut agir

À moins d’un an des élections municipales, que nous apprend l’enquête menée auprès des maires par le Cevipof en partenarait avec le ministère et les associations d’élus ?
  • Ce qui est perçu comme le plus facile : les démarches administratives.
  • Ce qui est vu comme le plus difficile : l’urbanisme, suivi de la sécurité et de l’aménagement de l’espace.
Les domaines perçus comme "entre les deux" : logement, transport, développement économique, environnement (déchets, eau, assainissement). Côté services à la population, l’action sociale, le sport et la culture sont plutôt bien maîtrisés ; l’enfance et la jeunesse restent plus complexes à gérer.

Partout, les maires réclament plus d’ingénierie, bplus d’autonomie bet des règles plus simples. Leurs soutiens les plus précieux ? Le secrétariat de mairie ou la direction générale des services, et les autres élus du conseil municipal, loin devant les autres parties prenantes.

La conclusion semble évidente, et pourtant il faut la marteler : pour accompagner les maires et renforcer leur capacité d’action, il est urgent de créer des ponts, de mutualiser les forces et d’associer les bonnes compétences, publiques comme privées. C’est ce que nous faisons ici : créer du lien, partager des solutions concrètes, et mobiliser les bons partenaires !

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Cédric Szabo,
Association des maires ruraux de France
16 avril 2025
#actualite
"La démocratie du quotidien" aux éditions de l'Aube est en librairie !

À lire et à offrir pour préparer 2026 et inventer un récit positif de notre histoire démocratique collective.

Et si vous aussi vous intégriez l'Equipe de France des conseillers municipaux ?  Parce que l'engagement local, c’est là que tout commence :
➡️ Ma commune est utile.
➡️ La démocratie mérite mieux que le repli.
➡️ Les municipales approchent : on s’y prépare ?

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Danièle Licata,
ZePros Territorial
16 avril 2025
#actualite
#amenagement
#immobilier
3 Minutes / 3 Questions dans les conditions du Direct avec Emmanuel Renard, Président de Caen Normandie Métropole

France Climat vous emmène chaque semaine avec Zepros Territorial  à la rencontre d’un élu de France. Un format direct, rapide et percutant pour découvrir les défis, réussites et visions de femmes et d’hommes engagés.  Invité cette semaine, Emmanuel Renard, Conseiller municipal, ville de Caen (14), Vice-Président à la Communauté urbaine de Caen la mer en charge de l’aménagement et du foncier et Président du Pôle métropolitain Caen Normandie Métropole. En 3 minutes chrono, il partage ses projets marquants, ses petites frustrations et ses grandes ambitions pour sa commune. Un échange sans détour, à ne pas manquer !

Quel est le projet réalisé qui a marqué votre mandat de Vice-Président à la Communauté urbaine ?
Les projets ont été nombreux, mais je retiendrai un projet stratégique : la réalisation de notre projet de territoire « Caen la mer 2030-2040 s’imagine avec vous ». Cette stratégie territoriale a été coconstruite grâce à une démarche très participative qui a duré un an : une enquête auprès des habitants, avec près de 6200 répondants, un panel citoyen, 30 ateliers territoriaux et thématiques, des réunions publiques et de nombreux séminaires d’élus…
Notre stratégie territoriale est marquée par de très fortes évolutions : un modèle d’aménagement plus durable en favorisant le polycentrisme et non la concentration sur le cœur urbain mais aussi la mixité fonctionnelle des espaces. Il traduit également un engagement très volontariste dans l’accélération des transitions et l’adaptation au changement climatique. Enfin, il porte l’ambition de préserver la taille humaine du territoire et sa qualité de vie pour toutes et tous.
Très concrètement ce projet a porté les fondations de notre PLUI-HM - Plan local d’urbanisme intercommunal Habitat et Mobilité - en cours d’élaboration et qui s’est fixé comme objectif une maîtrise de la croissance démographique pour qu’elle soit soutenable et donc une diminution de la production annuelle de logements pour prendre en considération notre trajectoire de sobriété foncière mais aussi être cohérente avec la disponibilité des ressources en eau.

Caen et sa communauté urbaine sont citées comme pionnière dans la redirection écologique, pouvez-vous nous dire pourquoi ?
Effectivement, nous avons décidé en 2023 de renoncer à un projet d’ÉcoQuartier de près de 2400 logements sur lequel nous avions travaillé depuis une dizaine d’années et pour lequel nous avions pourtant obtenu toutes les autorisations administratives.
Mais les dernières données du rapport du GIEC nous ont amené en responsabilité à renoncer à ce projet. Malgré la prise en compte des risques liés à l’élévation du niveau de la mer et aux inondations, l’accélération très forte et rapide des effets du changement climatique mise en avant par les nouvelles données produites par les scientifiques venait impacter le projet à l’horizon 2070-2100. Nous ne pouvions, en responsabilité, permettre la construction de logements (donc une logique patrimoniale sur une longue temporalité) sur un espace public qui sera soumis aux aléas climatiques dans le futur. Ce renoncement est une première en France.

Et demain ?
Il nous faut réfléchir à des projets d’aménagements et d’urbanisme transitoires, temporaires et réversibles.

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